Français de Belguique

Слайд 2

La belgique

La belgique

Слайд 3

Le français de Belgique est une variante régionale du français. Il

Le français de Belgique est une variante régionale du français.
Il se différencie peu

de celui de France ou
de Suisse et se caractérise par des termes qui sont considérés comme archaïques en France, par des innovations locales, par des emprunts aux parlers romans de Wallonie (principalement le wallon et le picard), aux langues germaniques voisines (néerlandais, allemand, anglais, dialectes flamand, 
brabançon...).
Слайд 4

Un belgicisme est un fait de langue propre au français de

Un belgicisme est un fait de langue propre au français de

Belgique, commun à toutes les régions francophonesdu pays. Même si le français parlé en Belgique est plus proche du français parlé en France que de celui parlé au Québec, il existe un grand nombre de belgicismes issus de termes oubliés ou inusités dans les autres pays francophones.

La fréquence d'utilisation des belgicismes, comme l'intensité de l'accent, varie en fonction de la région et du milieu culturel. Certains sont toujours utilisés, à commencer, bien entendu, par les belgicismes administratifs (cf. infra), ou utilisés la plupart du temps, comme septante. D'autres, à l'inverse, sont d'un usage beaucoup plus rare, dans des milieux plus restreints.

Слайд 5

L’expression bruxelloise célèbre et populaire : Non peut-être ?!, signifiant «

L’expression bruxelloise célèbre et populaire : Non peut-être ?!, signifiant « Oui sûrement », ou, inversementOui

sans doute, qui, prononcé d'une certaine manière, signifie « Sûrement pas ».

Expression témoignant d'un ras le bol généralisé et bilingue (alternance de code linguistique) : Trop is te veel.(« Trop c'est trop. »), à mettre en rapport avec l'expression « En français comme en flamand », qui signifie « c'est un fait incontestable ».

Слайд 6

Archaïsmes Le maintien de la conjonction et dans cent et un,

Archaïsmes

Le maintien de la
conjonction et dans cent et un, cent et deux,


etc. est également un archaïsme.
Le terme à tantôt (à tout à l'heure) est lui aussi un archaïsme que l'on peut par exemple retrouver dans le malade imaginaire de Molière.
Les noms donnés aux repas sont également des archaïsmes :
déjeuner : le repas du matin, qui vient du latin vulgaire disjunare, « rompre le jeûne », qui signifiait au xie siècle « prendre le repas du matin ».
dîner : le repas de midi (doublet lexical du précédent)
souper : le repas du soir
Слайд 7

Innovations lexicales locales ajoute =« ajout », d’ajouter, caillant = «

Innovations lexicales locales

ajoute =« ajout », d’ajouter, 
caillant = « très froid » (faire caillant, « faire un froid

de canard »), de cailler
clignoteur « clignotant (d'un véhicule) », de clignoter
copion = « antisèche », de copier
exemplatif = d'exemple (à titre exemplatif, « à titre d'exemple »)
flamiche = « tarte au fromage » (formé de flamme et du suffixe -iche)
savonnée « mélange d’eau et de savon pour nettoyer le sol », de savonner

Les innovations lexicales du français de Belgique sont souvent parallèles avec celles du français de référence.
Par exemple, banc de neige « congère » (à comparer avec banc de sable, banc de roche, etc.)
oupissodrome « urinoir public » (à comparer avec baisodrome).
afonner : boire d'un coup un verre (faire un à-fond) = cul-sec. « Afonne ta bière ! »

Слайд 8

Mots ou expressions venant du wallon: baraque à frites : roulotte

Mots ou expressions venant du wallon:
baraque à frites : roulotte convertie en friterie
jatte :

tasse (du Wallon jate qui veut dire tasse). À défaut d'indication contraire (une jatte de lait), il s'agit de café. On dira : « Vous voulez une jatte ? ». Ajouter "de café" est presque un pléonasme.
oufti ! : ça alors ! (exclamation vive) (origine : wallon liégeois) r (harceler).
tchinis[ses] : petit objet, généralement sans grande valeur ; désordre. « Range un peu tes tchinis[ses] sur la table. » ou " Quel tchinis[se] ! "
tyèsse de mulet : tête de mule (Fig.)
Слайд 9

Mots ou expressions venant du flamand (pas nécessairement du néerlandais) ou

Mots ou expressions venant du flamand (pas nécessairement du néerlandais) ou

termes bruxellois:
au vogelpik:) au hasard (le vogelpik est un jeu de fléchettes).
douf : chaleur étouffante. « Il fait douf ici. »
en rue7 : dans la rue. GSM (ou simplement G) : téléphone portable. Unportable désigne plutôt un ordinateur.
haché7 (substantif) : viande hachée, hachis
heure de fourche : heure libre entre deux périodes de cours3,7
il n'en peut rien7 : il n'y peut rien
il (ne) peut mal de… : cela ne risque pas de… (« Il (ne) peut mal de se casser, ce journal de classe : agenda scolaire individuel, carnet de communication, cahier de textes5
Слайд 10

soixante-dix = septante quatre-vingt-dix = nonante NB! huitante / octante ne

soixante-dix = septante
quatre-vingt-dix = nonante
NB! huitante / octante ne sont

plus utilisés en Belgique!

C ’est logique !

Слайд 11

un biscuit un chewing-gum un bonbon un bonbon une chique une chiclette

un biscuit

un chewing-gum  

un bonbon

un bonbon

une chique 

une chiclette 

Слайд 12

une mitraillette une arme un sandwich

une mitraillette

une arme

un sandwich

Слайд 13

« Savoir » vs « Pouvoir » Si quelque chose n’est

« Savoir » vs « Pouvoir »
Si quelque chose n’est pas

possible, les Belges disent souvent : « Je ne sais pas le faire ». Cette phrase est vraiment à la belge. Un Français dirait : « Ce pas n’est possible » ou « On ne peut pas le faire »