Espagne la mer de plastique musique

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la chloropicrine La chloropicrine est une substance active de produit phytosanitaire

la chloropicrine
La chloropicrine est une substance active de produit phytosanitaire

(ou produit phytopharmaceutique, ou pesticide), qui présente un effet fongicide. Dérivée du chloroforme, elle appartient à la famille chimique des aliphatiques.
Ce produit a aussi été utilisé comme gaz de combat durant la Première Guerre mondiale.

le bromure de méthyle
Le bromométhane ou bromure de méthyle est un composé chimique organique halogéné dont la formule chimique est la suivante : CH3Br. Il fait partie des Halogénures de méthyle (halocarbures) :
C'est un gaz toxique et très écotoxique, sans couleur et ininflammable sans odeur distinctive. Ses propriétés chimiques sont tout à fait semblables à celle du chlorométhane.
C'est un pesticide (insecticide), de la famille des biocides. Il fait partie des gaz réfrigérants. Le bromométhane est commercialisé sous différents noms, dont les plus connus sont l’Embafume et le Terabol. Il est aussi connu sous l'appellation R40B1.
Puisque c'est à la fois un gaz à effet de serre (puissant) et l'un des gaz qui détruisent la couche d'ozone qui protège la Terre d'un excès de rayonnement ultraviolet, il est prévu de l'interdire depuis longtemps, mais seuls certains pays ont appliqué cette interdiction, la France depuis 2005 (avec des dérogations pour certains usages) et l'Union européenne depuis 2011.

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Deux pesticides, l’endosulfan et le carbosulfan, interdits d’utilisation en France depuis

Deux pesticides, l’endosulfan et le carbosulfan, interdits d’utilisation en France depuis

2005 et 2007
L'endosulfan est une substance active de produit phytosanitaire (ou produit phytopharmaceutique, ou pesticide), qui présente un effet insecticide, et qui appartient à la famille chimique des organochlorés. L’endusolfan est interdit dans plus de 80 pays à cause de ses effets nocifs sur la santé. Seul ou combiné à d'autres pesticides en cocktail chimique, il est suspecté d'avoir entrainé la mort de centaines de personnes depuis les années 1970.
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4500 tonnes de plastique sont utilisées chaque année. Fantastique !.

4500 tonnes de plastique sont utilisées chaque année. Fantastique !.

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N‘acheter plus de sachets en plastique, l‘Espagne ce charge de polluer pour nous.

N‘acheter plus de sachets en plastique, l‘Espagne ce charge de polluer

pour nous.
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LA MER DE PLASTIQUE ESPAGNE

LA MER DE PLASTIQUE ESPAGNE

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El Ejido en Andalousie : une agriculture hyper-productiviste littorale sous une

El Ejido en Andalousie : une agriculture hyper-productiviste littorale sous une

mer de plastique
La région d’El Ejido et du Campo de Dalias sur le littoral de l’Andalousie est connue pour la mer de plastique et de serres qui la recouvre totalement. Ce cluster agro-industriel s’est spécialisé dans une agriculture hyper-productiviste qui lui a permis – grâce à l’accès au marché communautaire dans la décennie 1980 - d’y devenir le 1er pôle exportateur de légumes du continent européen. Le prix à payer est lourd tant en termes environnementaux que sociaux, en particulier du fait de la surexploitation d’une main d’œuvre salariée immigrée. On peut s’interroger sur la durabilité à moyen terme d’un tel modèle de croissance.
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La mer de serres et de plastique d’une agriculture intensive d’exportation

La mer de serres et de plastique d’une agriculture intensive d’exportation

: le territoire de San Augustin
Une mer de plastique et de serres d’une densité exceptionnelle Comme l’indiquent le document général et ce zoom sur la partie sud-ouest, le Campo de Dalias est presque totalement couvert, en dehors des zones urbaines, par une marée de serres ou de tentes en toiles plastiques. Dans cet espace, le village de San Augustin - au tracé de forme très géométrique, car historiquement récent dans ce front pionnier agricole - apparaît comme totalement encerclé. Le moindre espace est ici valorisé par l’agriculture et on  assiste donc à une anthropisation du milieu quasi-complète. Même le réseau viaire consacré à la circulation des hommes y semble limité au maximum. Aucune place ne doit être perdue. Même l’arbre y est rare. Entre 80 % et 95 % de la surface agricole utile (S.A.U.) est couvert de toiles plastiques ou de serres, un phénomène unique au monde. La qualité du matériau, l’orientation géographique des serres et leurs fonctions ou spécialisations y expliquent des couleurs différentes. Le tout fait apparaître un damier de parcelles aux orientations ou aux découpages parfois différents qui peuvent renseigner sur l’historique des opérations foncières. Au sud du zoom et à l’ouest de San Augustin, un vaste parcellaire de petits carrés très réguliers témoigne des héritages d’une opération d’aménagement d’envergure.  
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LA MER DE PLASTIQUE ESPAGNE

LA MER DE PLASTIQUE ESPAGNE

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Un cluster spécialisé : paysage, modèle de croissance et acteurs économiques

Un cluster spécialisé : paysage, modèle de croissance et acteurs économiques Ce

paysage est le fruit de choix humains volontaristes. Il est dû à un modèle de croissance fondé sur la création d’un cluster régional spécialisé dans une agriculture intensive orientée vers l’exportation. Il se traduit par des choix d’aménagement et d’organisation de l’espace bien particuliers qui apparaissent clairement dans le document. Ce modèle est porté par les stratégies - nationale et régionale - des acteurs publics (cf. Agence andalouse de promotion du commerce extérieur…) et privés qui travaillent en étroite collaboration. Il est relayé localement par les puissants acteurs privés du complexe agro-industriel. La base du système repose certes sur des milliers d’exploitations agricoles à base familiale, d’une taille moyenne de 2 à 5 hectares. Mais celles-ci sont insérées dans un système productif dominé et organisé par quelques grandes firmes privées ou de puissantes coopératives (cf. Agroponiente, coopérative Unica Group dont le siège est à Alméria, coopérative CASI, Alhondiga La Union, Agroiris, Vicasol…).
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Mer de plastique

Mer de plastique

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Ainsi, le groupe Agroponiente a son siège social à l’ouest d’El

Ainsi, le groupe Agroponiente a son siège social à l’ouest d’El

Ejido, emploie 2 500 salariés et commercialise la production de 2 500 agriculteurs vers 1 000 clients d’Europe et dans une moindre mesure d’Amérique du Nord. De même, le groupe Alhondiga La Union a son siège à l’est de Santa Maria del Aguira, emploie 800 salariés et  commercialise 245 tonnes de légumes par an produites par 2 000 agriculteurs. Enfin, le groupe  Agroiris, dont le siège est dans les environ d’Almérimar, emploie pour sa part 1 300 salariés. Ces puissants acteurs locaux sont enfin eux mêmes étroitement dépendants – via des systèmes contractuels - des stratégies d’approvisionnement des grandes centrales d’achats des firmes de la grande distribution européenne. Ce sont elles qui vendent ces productions dans leurs grandes surfaces. Ce système contractuel de commercialisation concerne environ 60 % à 70 % de la production agricole régionale totale. Ces logiques de mises en concurrence des territoires agricoles à l’échelle européenne ou mondiale pèsent sur les prix de vente, la rémunération des producteurs et les conditions de travail des dizaines de milliers de salariés agricoles employés dans les petites exploitations à base familiale. 
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La Norias de Daza : un système urbain d’ « agro-villes

La Norias de Daza : un système urbain d’ « agro-villes

»
La Norias de Daza : l’exemple d’une petite « agro-ville » Au centre-nord du Campo de Dalias se déploie une petite cuvette topographique accueillant deux étangs dans un milieu plus amphibie. Au sud-ouest de ceux-ci se trouve la ville de Norias de Daza. Organisée par la route A 1050 qui passe ouest-est, elle apparaît éclatée en deux ou trois noyaux. La bâti est relativement dense, mais bas (un à deux étages).
Au delà de la fonction résidentielle, on y trouve quelques services aux familles (écoles, collèges, complexe sportif reconnaissable par le carré de verdure de la pelouse du stade, centre médical…) et quelques commerces (épiceries, cafés, boulangeries, deux hypermarchés, station-service et garages automobiles…). On y trouve surtout dans les parcelles périphériques toutes les activités et tous les services nécessaires aux activités agricoles. Ils sont bien reconnaissables  par les hangars et les bâtiments spécialisés : fournisseurs d’équipements agricoles, fournisseurs d’engrais et de produits phytosanitaires, sociétés de livraison… Mais surtout, on y trouve les bâtiments des grossistes ou semi-grossistes qui achètent, transforment et exportent les productions (cf. carré blanc au nord du rectangle vert du stade, bâtiments blancs en limite sud du document ). Enfin, plus à l’est sur la route qui mène à La Mojonera, se trouvent de nombreux pépiniéristes et fournisseurs de plans (tomates, courgettes…) aux agriculteurs. Bien qu’atteignant les 9 500 habitants, un seuil de population qui la hisse normalement au statut de ville, La Norias de Daz est en définitive un gros bourg rural et agricole. Elle peut donc être définie comme une petite « agro-ville ».
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Forte croissance démographique et système urbain d’« agro-villes » Les trois-quarts

Forte croissance démographique et système urbain d’« agro-villes » Les trois-quarts du

document sont couverts par la commune d’El Ejido. Sa très grande surface (225,5 km2) est due aux fusions de communes intervenues ces dernières décennies pour créer une collectivité locale unique. La modernisation agricole s’est accompagnée d’un sensible boom démographique, la commune d’El Ejido passant de 45 300 à 89 000 habitants entre 1994 et 2017 (+ 43 700, + 96 %). Ce processus y explique les fortes densités démographiques  (370 hab./ km2) et l’essor de l’urbanisation. Comme en témoigne le document, l’organisation urbaine repose sur un semi de très gros bourgs ruraux et agricoles qui quadrillent la région. Seule la ville d’El Ejido avec ses 46 500 habitants à un statut urbain véritable. Elle se trouve au centre-ouest et est bien reconnaissable à sa forme ronde. Une des spécificités du Campo de Dalias - que l’on retrouve cependant dans de nombreuses autres régions d’Espagne - réside dans le fait que les agriculteurs sont des citadins, c’est à dire habitent dans des « agro-villes ». Ainsi, au nord-est d’El Ejido, Santa Maria del Aguilla est peuplée de 11 100 habitants. Au sud des deux lacs verts au centre du document, La Norias de Daza compte 9 500 habitants. Au sud-est, le bourg de San Augustin, près du lac lagunaire en bordure du littoral, compte 3 400 habitants. Enfin, au sud-ouest, la station balnéaire littorale d’Almerinar comprend 6 800 habitants permanents, mais voit sa population résidente fortement augmenter durant  les périodes estivales.
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Structures techniques, structures sociales et pilotage par le marché Structures techniques

Structures techniques, structures sociales et pilotage par le marché
Structures techniques et

services de gestion des déchets A mi-chemin entre La Norias de Daza et la station balnéaire d’Almérimar se distingue un curieux établissement technique au milieu des serres.  Il s’agit d’un centre de gestion des déchets. Sa présence rappelle en effet le caractère extrêmement polluant de ce système agricole, du fait de l’importance démesurée des intrants (engrais, phytosanitaires…), qui se diffusent dans les airs et surtout dans les eaux, et des matières plastiques. Chaque année des tonnes de plastiques doivent être remplacées, ces masses de plastiques finissent souvent dans des décharges à ciel ouvert faute d’usines de retraitement adéquates. Enfin, face à la salinisation des sols ou à leur appauvrissement, certaines parcelles sont retravaillées. On y enlève les sols superficiels pour les replacer par une nouvelle couche. Enfin, à 500 m. au sud de ce centre technique de déchet (hors cadre), le groupe semencier international Monsanto a installé un de ses centres de recherche pour l’Europe. Rachetée par l’allemand Bayer en 2016, cette firme transnationale étatsunienne - dont le siège social est à Saint-Louis dans le Missouri, au cœur des grandes plaines étatsuniennes - est un des grands spécialistes mondiaux de l’agro-industrie, des semences, des produits phytosanitaires ou des biotechnologies (cf. OGM, organismes génétiquement modifiés).  Sa présence dans le Campo de Dalias souligne l’intérêt de Monsanto pour ce type de modèle agricole. Plus au nord, vers Santa Maria de Aguila se trouve le centre de recherche d’un autre géant mondial, Syngenta.  
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Le premier pôle européen d’exportation de légumes Le Campo de Dalias

Le premier pôle européen d’exportation de légumes Le Campo de Dalias est

en effet le 1er pole européen exportateur de légumes. Il présente une forte spécialisation sur la production de tomates, piments, aubergines, melons, haricots… En quelques décennies, la productivité a beaucoup augmenté en passant de 30 à plus de 50 tonnes de légumes à l’hectare et par an grâce aux nouvelles technologies mobilisées dans les exploitations les plus modernes (semences améliorées, développement du goutte-à-goutte, systèmes de gestion informatisés…). Au prix cependant d’un endettement croissant des exploitations auprès des banques. Ces productions sont très largement exportées vers les marchés des pays du nord de l’Europe (Allemagne, France, Benelux, Royaume-Uni, Scandinavie…). Ces flux à l’exportation empruntent pour l’essentiel la route, utilisée tous les jours par une noria de camions. Dans ce contexte, l’autoroute E 15/ A 7 constitue un équipement névralgique pour l’économie locale. Elle traverse en effet d’ouest en est la région. Elle est bien visible sur le document lorsqu’elle passe au sud d’El Ejido pour remonter après vers le nord-est. A une autre échelle, elle traverse et draine toute l’Espagne littorale d’Algésiras/ Gibraltar à Barcelone, pour déboucher en France.  
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La surexploitation d’une main d’œuvre immigrée Ces orientations expliquent une structure

La surexploitation d’une main d’œuvre immigrée Ces orientations expliquent une structure

sociale particulière et duale, car cette agriculture intensive est très exigeante en main d’œuvre salariée peu qualifiée. La réussite de ce modèle repose sur la mobilisation d’une très importante main d’œuvre immigrée. Dans la grande commune d’El Ejido, 33 % de la population est d’origine étrangère, soit 29 000 personnes (Afrique : 68 %, Europe : 28 %) pour l’essentiel masculine. Mais à côté des personnes officiellement déclarées, les travailleurs clandestins sont particulièrement nombreux. Cette main d’œuvre est employée pour un travail temporaire saisonnier. Selon les périodes historiques, elle est originaire ces dernières décennies d’Afrique du Nord (Maroc), d’Afrique sub-saharienne, d’Europe de l’Est (Roumains, Russes), voire même selon le contexte économique d’Amérique latine (Equatoriens, Argentins). Ces dernières décennies, de nombreux scandales ont révélé dans la région une véritable surexploitation de celle-ci (très bas salaires, précarité généralisée, mise en concurrence, poids du travail clandestin, conditions de logement déplorables dans des fermettes - les cortijos – délabrées parfois sans eau et électricité, répression antisyndicale…) et de fortes tensions racistes et xénophobes.    
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El Ejido : la capitale régionale d’un puissant cluster agricole exportateur

El Ejido : la capitale régionale d’un puissant cluster agricole exportateur
Au

nord-ouest du document général se trouve la ville d’El Ejido, qui se trouve à environ 80 m. d’altitude. Elle aussi est complètement entourée par les serres. Au sud de la ville passe l’autoroute E 15/ A 7 qui va de Gibraltar à Barcelone puis vers la France. La ville d’El Ejido est née du développement agricole régional. Si elle n’est dans les années 1950/1960 qu’un petit village construit à partir de rien par les paysans migrants qui s’y implantaient, c’est aujourd’hui une ville de 46 500 habitants. Son statut de ville-champignon liée à un front pionnier agricole est bien visible. Le centre est organisé par un axe est/ouest : on y retrouve successivement de nombreux hypermarchés dans la partie est (cf. toits blancs à l’est du rond-point), puis certains services plus haut de gamme (hôtels, pharmacie, mairie, administrations, banques) dans la partie centrale (cf. grande place carrée bien visible entourée de hauts bâtiments). Curieusement, toute la partie centrale au sud apparaît comme une immense réserve foncière sous-employée.   Par la qualité de ses services et sa relative diversification, El Ejido peut être considérée comme la petite capitale régionale du cluster agricole du Campo de Dalias (infrastructures politiques, administratives, sociales et commerciales…). Ainsi, l’hôpital régional est bien visible en bas du document (grand bâtiment bordé par des serres au sud de l’autoroute). Elle polarise surtout les principaux acteurs qui organisent le système productif local : firmes dominant la commercialisation, la transformation et la logistique, instituts et banques apportant le capital et le crédit, organismes d’aides et de soutiens techniques, principaux fournisseurs des intrants nécessaires (engrais, produits phytosanitaires, matériels et équipements…).
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La station balnéaire d’Almérimar Au sud-ouest du document général se déploie

La station balnéaire d’Almérimar
Au sud-ouest du document général se déploie la

petite station balnéaire d’Almérimar, qui accueille 6 800 habitants permanents. Elle est comprise entre la pointe de Los Banos à l’ouest (non visible) et la Puntas Entinas, à l’est de la station. La situation en bord de Méditerranée peut être jugée excellente puisque nous sommes ici sur une des fameuses Costas qui ourlent le littoral espagnol, de Barcelone à Gibraltar. Pour autant, ne nous y trompons pas, le site est plutôt médiocre. C’est un littoral plat, bas et largement lagunaire sans grand charme alors qu’à quelques centaines de mètres à l’intérieur des terres débutent la mer de plastique des serres qui coure à perte de vue. Comme en informent les nombreuses piscines qui apparaissent dans les lotissements, le littoral et la mer servent de cadre, mais on s’y baigne en définitive assez peu. Almérimar fonctionne en fait comme une sous-station de rang inférieur face à la concurrence de stations bien plus prestigieuses, telles Malaga ou Marbella plus à l’est. Elle est organisée par deux pôles : à l’est, un petit port abritant une marina pouvant accueillir 1 100 anneaux ; à l’ouest, le lac de Guardias Viejas qui est entouré d’une vaste opération urbaine. Au milieu, faisant contact entre les deux, se déploie un golfe de 27 trous, bien visible sur le document, et un petit parc d’attraction.
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La station balnéaire d’Almérimar

La station balnéaire d’Almérimar

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Dans un climat si chaud, presque aride, un tel golfe doit

Dans un climat si chaud, presque aride, un tel golfe doit

consommer une masse d’eau considérable pour entretenir des pelouses de qualité. Un modèle de croissance tape-à-l’œil au total bien peu durable. On est aussi frappé par le caractère inachevé de la station, en particulier à l’ouest. Les parcelles au nord et au sud du lac de Guardias Viejas présentent de nombreuses dents creuses, de nombreux espaces étant inoccupés dans les lotissements programmés. Des chantiers semblent abandonnés. Cette situation témoigne du choc consécutif à la très profonde crise économique et financière qui a touché l’Espagne, en particulier du fait d’une frénésie immobilière. L’effondrement de cette énorme bulle spéculative, qui emporta dans la faillite une partie de l’appareil financier et bancaire et des grandes firmes du bâtiment, est encore bien lisible dans le paysage.
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Des concombres contaminés par l’E. Coli https://www.dangersalimentaires.com/2011/05/des-concombres-contamines-par-le-coli/ Des concombres contaminés par

Des concombres contaminés par l’E. Coli
https://www.dangersalimentaires.com/2011/05/des-concombres-contamines-par-le-coli/
Des concombres contaminés par la bactérie

Escherichia Coli enterohémorragique (Eceh) ont infecté plus de 276 personnes en Allemagne (2/3 sont des femmes) causant au moins trois décès. D’après la Commission Européenne, d’autres pays sont également touchés, comme la Suède avec dix cas de contamination, le Danemark avec quatre cas, le Royaume-Uni avec trois cas et les Pays-Bas avec un cas.
Symptômes et modes de transmission
La bactérie E. Coli entérohémorragique peut provoquer des diarrhées pouvant être accompagnées de saignements, elle peut conduire à des problèmes rénaux et entrainer la mort. Selon l’Institut Robert-Koch (RKI), établissement fédéral allemand en charge du contrôle sanitaire et de la lutte contre les maladies, cette maladie est très contagieuse et se transmet par des légumes crus mais également par contact humain. La période d’incubation étant d’une dizaine de jours, il est fort probable que le nombre de victimes augmente dans les jours à venir.
La contamination des légumes s’est probablement faite par des matières fécales humaines ou animales (fumier par exemple). L’Institut Robert-Koch se penche sur la question pour en savoir d’avantage.
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Producteurs espagnols soupçonnés La Ville-État de Hambourg a effectué quatre tests

Producteurs espagnols soupçonnés
La Ville-État de Hambourg a effectué quatre tests sur

des concombres. Trois résultats montrent que la contamination provient de concombres de deux producteurs espagnols, Hortofruticola situé à Almeria et Bio Franet Pepino, un producteur de concombres « bio » dans la province de Malaga en Andalousie. Que des concombres « bio » soient contaminés peut en surprendre plus d’un, mais voyant la dérive dont les produits « bio » sont victimes, surtout à l’étranger, cela nous étonne moins La ministre espagnole de l’Agriculture, Rosa Aguilar, déclare, pour défendre son pays, « qu’aucun indice « ne prouve » que la contamination des concombres ayant véhiculé la transmission d’une bactérie vienne d’Espagne », rapporte l’AFP. Elle ajoute : « On ne sait pas où a pu se produire la contamination et la Commission Européenne a mis en avant le fait qu’elle ait pu se produire en dehors du pays d’origine » et s’inquiète des possibles « dommages irréversibles » pour le secteur.
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Des mesures sont prises Les autorités sanitaires allemandes, inquiètes face à

Des mesures sont prises
Les autorités sanitaires allemandes, inquiètes face à l’épidémie,

conseillent d’éviter de consommer des concombres mais également des tomates et des salades crus et plus particulièrement ceux qui proviennent du nord de l’Allemagne.
La Russie quant à elle n’a pas eu, a priori, de victimes mais déclare qu’elle pourrait interrompre tout importation de légumes provenant d’Allemagne.
La Suède craint que les victimes ne soient que la face immergée de l’iceberg et pense que la situation risque d’empirer dans les prochains jours.
En Suisse, Coop, deuxième chaine de grande distribution, a déclaré : « Par précaution, nous avons immédiatement retiré tous les concombres d’Espagne, dans toute la Suisse ». Les autres chaines de grande distribution affirment ne vendre que des produits locaux de saison et ne sont par conséquent pas concernés par ce problème. Un seul cas de maladie a été déclaré en Suisse, il s’agit d’une femme revenant d’un séjour en Allemagne.
En France, la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) « surveille de très près la situation » rapporte le Figaro, même si pour l’instant aucun cas n’est déclaré.
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Les producteurs de légumes français Alors qu’en Allemagne la perte de

Les producteurs de légumes français
Alors qu’en Allemagne la perte de chiffre

d’affaires est estimée à deux millions d’euros par jour, et que la consommation de salades, tomates et concombres a chuté de 90%, rapporte l’AFP, les producteurs français craignent une psychose et une baisse de consommation dans l’hexagone.
La Fédération des producteurs de tomates et concombres de France a expliqué dans un communiqué « que les concombres d’origine France ne sont en rien impliqués dans cette crise sanitaire et que les conditions de production françaises n’ont rien à voir avec celles pratiquées en Espagne tant d’un point de vue environnemental que social ».
On ne le répètera jamais assez, mangez le plus possible local, de saison et encore mieux bio (mais que local et de saison), pour limiter son exposition aux pesticides et autres contaminations.
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Claude-Marie Vadrot, journaliste baroudeur de la première heure et auteur des

Claude-Marie Vadrot, journaliste baroudeur de la première heure et auteur des

fraises en hiver rappelle que la production est totalement artificielle.
L’été, les plants sont placés dans des frigos pour leur faire croire que c’est l’hiver et avancer la production. Au printemps, les bâches noires permettent de chauffer à bloc le sol.
Et à l’automne, c’est le grand ménage de printemps. La terre sableuse est nettoyée, stérilisée, la microfaune détruite, avec du bromure de méthyl et de la chloropicrine. Le premier est un poison violent interdit par le protocole de Montréal sur les gaz attaquant la couche d’ozone signée en 1987 (dernier délai en 2005) ; le second, composé de chlore et d’ammoniaque est aussi un poison : il bloque les alvéoles pulmonaires en entraînant de violentes douleurs. Il a longtemps servi de gaz de combat et a été utilisé pour la dernière fois par Ali Hassan Al-Madjid dit Ali le Chimique, au Kurdistan, contre les Chiites et contre les Iraniens pour le régime de Saddam Hussein, ce qui lui a valu une condamnation à la peine de mort… 
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Résultat : à mesure que l’on trempe nos fraises dans la

Résultat : à mesure que l’on trempe nos fraises dans la chantilly,

les maladies de peau et de poumons explosent dans la région de Donana. Pendant que l’on commande un fraisier, des marocains, des roumains, des clandestins vivent dans des conditions plus que précaires pour un salaire de misère. Et le temps de lire cet article, plus de 3 tonnes de fraises ont été cueillies en Espagne.